“L’inflexible tendresse”
Elle ne défie pas le courant, elle l’accompagne.
Ses racines tiennent bon, mais ses fleurs s’abandonnent au vent.
Chaque pétale est une offrande au monde,
chaque branche une danseuse qui a compris que la souplesse est une forme de puissance.
Dans le silence fluide des rivières lointaines,
elle se penche sans jamais rompre.
C’est là que réside sa force : dans l’équilibre fragile, assumé,
entre l’attachement et le lâcher-prise.
“Présence”
Immobile, mais inébranlable.
Dans le calme de son regard, rien ne vacille. Elle est centre, pilier, présence.
Autour d’elle, le monde fleurit, s’agite, vole — puis passe.
Le cerisier annonce l’éphémère, la grue évoque la sagesse et la mémoire.
Elle, elle ne dit rien. Elle n’a pas besoin de mots pour être entendue.
Sa beauté n’est pas un ornement : c’est une déclaration.
Cette œuvre est la clef de voûte de la série.
Elle incarne la puissance tranquille, celle qui ne cherche ni à séduire ni à convaincre, mais qui s’impose par sa simple vérité.
Elle rappelle que la douceur peut contenir l’acier, et que parfois, le silence porte plus loin que le cri.
“Murmures d’éclats”
Sous un soleil brûlant,
la montagne s’offre aux vagues,
qui dansent et se brisent,
tandis qu’une branche noire
chuchote au vent des secrets anciens.
Un souffle d’Asie,
où le temps suspend son vol